Le flux des réfugiés par le passage de la Gaule
Le 10 juillet 1944 à la surprise de l’état-major américain des civils traversent les lignes ennemies par cordon de 50 personnes. Ils sont emmenés pour interrogatoire loin derrière le front. Les Alliés vérifient qu’il ne s’agit pas d’espions. Ils notent leurs identités et leur motivation. Ce flux de réfugiés oblige les Alliés à gérer en plus de la violence des combats, la protection que leur réclament les civils.
Lorsque le front se stabilise sur les rives de l’Ay, l’état-major installe un poste de douane à Saint-Germain-sur-Ay. Il se situe à la pointe du banc au niveau de deux rochers formant le passage de la Gaule. C’est le 106e régiment de cavalerie qui se charge d’y accueillir les civils et de les guider entre les champs de mines jusqu’au camp de réfugiés situé à Breteville-sur-Ay. Le passage de la Gaule est emprunté par 437 réfugiés du 18 au 21 juillet.
Les témoignages condensés dans l’ouvrage Pirou pendant l’occupation et au moment du débarquement, nous apprennent que la traversée était risquée car elle nécessite la connaissance du littoral et de ses bancs de sable. Les Allemands ouvrent le feu sur les transfuges. C'est grâce à deux frères de la famille créançaise des « Anne » que nombre d’entre eux parviennent à rejoindre les Américains à marée basse
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